8 novembre 2025
contrôle technique

Les nouvelles règles du contrôle technique en France

Depuis avril 2024, et encore plus en 2025, le contrôle technique automobile en France se renforce pour garantir sécurité et respect de l’environnement. Tous les véhicules, y compris les deux-roues, sont soumis à 136 points de contrôle, incluant technologies modernes et émissions polluantes. Plus rigoureux, ce contrôle impose une préparation soignée pour éviter des contre-visites coûteuses, via des réseaux comme Sécuritest, Autovision ou Dekra.

Évolution des critères du contrôle technique : vers une sécurité accrue et une meilleure conformité environnementale

Le contrôle technique ne se limite plus à une simple vérification mécanique basique. Avec les changements introduits, il devient un examen multidimensionnel qui s’étend à la vérification des émissions polluantes et des systèmes électroniques embarqués. Depuis 2024 et plus encore en 2025, la liste des points de contrôle est passée à 136, une augmentation notable qui traduit une volonté d’améliorer la sécurité des véhicules et leur conformité aux normes européennes.

En matière d’émissions polluantes, les nouveaux tests sont particulièrement renforcés, notamment pour les véhicules diesel et essence plus anciens, mais aussi pour les hybrides, type de motorisation de plus en plus répandu. Le diagnostic détecte désormais plus efficacement les défaillances du filtre à particules (FAP) ou du catalyseur, des organes essentiels à la limitation des rejets nocifs. Un dépassement des seuils autorisés conduit obligatoirement à une contre-visite. Cette mesure vise à pousser les conducteurs à réparer rapidement ces anomalies pour éviter de circuler avec un véhicule fortement polluant.

Par ailleurs, le contrôle technique examine maintenant en détail l’état et le fonctionnement des systèmes électroniques de sécurité et d’assistance à la conduite. Les airbags, l’ABS, l’ESP, ainsi que les calculateurs dédiés à la dépollution et les aides à la conduite avancées (ADAS) sont soumis à des tests spécifiques. Ces systèmes jouent un rôle crucial dans la prévention des accidents et la protection des passagers.

Cette révolution des critères de contrôle implique un investissement accru en compétences et en matériel des centres agréés, tels que Autosur, Norisko ou Contrôle Plus. Ces entités disposent des équipements nécessaires pour effectuer des diagnostics approfondis et conformes aux nouvelles exigences.

Un contrôle technique renforcé sur les points de sécurité traditionnels

Alors que la technologie a gagné une place majeure, les contrôles classiques sur la sécurité mécanique restent essentiels et se voient également renforcés. Les freins font l’objet d’une inspection plus rigoureuse avec un contrôle précis de leur usure, mais aussi de l’équilibre entre les deux côtés pour éviter toute instabilité. L’état des pneumatiques est scruté avec attention : l’usure, la pression, la structure des pneus sont des éléments indispensables pour une bonne tenue de route et une sécurité optimale, surtout en conditions climatiques difficiles.

De plus, l’éclairage est devenu un critère incontournable. L’ensemble des feux phares, feux de signalisation, mais aussi les feux diurnes sont maintenant systématiquement contrôlés. L’éclairage joue un rôle essentiel dans la visibilité du véhicule et dans la communication avec les autres usagers, notamment lors des manœuvres ou dans des environnements peu éclairés.

Ces contrôles approfondis poussent les automobilistes à accorder plus d’attention à l’entretien régulier : un pneu usé ou un feu défectueux ne se voit plus esquivé lors de la visite et peut provoquer une contre-visite.

Les impacts financiers et les conseils pratiques pour préparer son contrôle technique

L’intensification des contrôles techniques peut aussi avoir des répercussions sur le budget des automobilistes. En effet, une procédure plus longue et une liste plus exhaustive de points à vérifier augmentent les risques d’anomalies détectées nécessitant des réparations impératives avant une validation finale. Certaines réparations peuvent s’avérer coûteuses, notamment lorsqu’elles concernent les systèmes de dépollution ou les dispositifs électroniques sophistiqués.

Il est donc recommandé de ne pas attendre la veille de son rendez-vous au centre de contrôle. Faire vérifier son véhicule en amont par un professionnel est une étape précieuse pour limiter le risque d’échec. Les garages associés aux réseaux tels que Dekra, Mondial Pare-Brise ou Advence Contrôle Technique proposent souvent des pré-contrôles qui permettent d’anticiper et de corriger les défauts avant la visite officielle.

Un entretien régulier encourage les conducteurs à garder à jour le carnet d’entretien et à ne pas ignorer les premiers signaux d’alerte, comme les voyants allumés au tableau de bord. L’investissement dans des checks réguliers peut épargner bien des désagréments, notamment en évitant les contre-visites ou une immobilisation temporaire du véhicule.

Prévoir un contrôle technique sans surprise grâce à des professionnels reconnus

Le choix du centre de contrôle technique est également un facteur déterminant. Les grandes chaînes telles que Sécuritest, Autovision, Autosur ou CTA Contrôle privilégient l’usage d’appareils conformes aux dernières réglementations et bénéficient d’une expertise approfondie. Leur notoriété rassure aussi par la cohérence avec les standards imposés. Il est important d’adopter une approche proactive, en contactant ces professionnels pour obtenir des conseils personnalisés et mieux comprendre les spécificités des contrôles applicables à votre véhicule.

Pour les propriétaires de motos, de véhicules sans permis ou de camping-cars, la vigilance est aussi de mise, car les règles se sont elles aussi étendues. Le contrôle technique pour motos est effectif depuis octobre 2023, introduisant pour les conducteurs de deux-roues des exigences habituellement réservées aux véhicules plus lourds.

Des réglementations élargies à plus de catégories de véhicules

Depuis avril 2024, la portée du contrôle technique s’est considérablement élargie afin d’intégrer de nouvelles catégories de véhicules dans le champ des obligations. Cela inclut désormais les deux-roues motorisés comme les motos, scooters, et quads, ainsi que les véhicules sans permis, qui doivent aussi se plier à ce contrôle périodique. Cette évolution vise à harmoniser les règles de sécurité entre différents types de moyens de transport et à assurer une meilleure surveillance de l’état technique de leurs composants.

Les camping-cars jusqu’à 3,5 tonnes sont également soumis à un contrôle strict toutes les deux années, avec une première inspection avant leurs quatre ans, au même titre que les véhicules de tourisme classiques. Cette mesure sécuritaire est d’autant plus importante que les camping-cars circulent souvent sur des routes à forte fréquentation avec des passagers en nombre.

Le passage obligatoire pour ces différentes catégories chez des centres agréés est une condition sine qua non. On retrouve, dans plusieurs régions de France, des centres reconnus tels que Norisko, Autocontrole ou Contrôle Plus. Ils sont équipés pour traiter la diversité des véhicules concernés par les nouvelles recommandations nationales.

Le contrôle technique et la lutte contre les fraudes : perspectives 2025 et au-delà

Avec la mise en place des règles renforcées prévues pour ce début d’année, une priorité définie par les autorités est la lutte contre les fraudes. En effet, des dispositifs électroniques sophistiqués installés dans les véhicules peuvent, dans certains cas, être manipulés pour masquer des anomalies lors des passages au contrôle technique. Dès 2025, les centres s’équipent de technologies avancées capables de détecter toute altération suspecte ou non-conformité aux normes réglementaires.

L’obligation d’échanger des données avec les bases officielles permet d’avoir un historique fiable du véhicule, confirmant ses passages au contrôle et l’état de ses réparations. Cette traçabilité vise à décourager les mauvaises pratiques et sécuriser les rapports remis aux automobilistes.

Des acteurs majeurs du secteur, tels que Autovision et Mondial Pare-Brise, participent activement à cette harmonisation en investissant dans des systèmes de contrôle plus performants et des formations professionnelles. Cette dynamique contribue à une meilleure transparence et à un haut niveau de sécurité pour tous.

Enfin, l’introduction des systèmes d’appel automatique d’urgence fait partie des innovations prises en compte dans ce renforcement. Ces systèmes contribuent à une prise en charge rapide en cas d’accident et intègrent désormais le périmètre des contrôles techniques obligatoires, participant à une réponse globale plus efficace aux situations d’urgence routière.

Laisser un commentaire